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Naufrage de Robinson

Walter Zweigle, Robinson, 1898

L’être humain est-il maître de la nature ? Voilà le questionnement complémentaire que propose le programme de français en classe de 5ème. Quant au choix du corpus, il est laissé à l’appréciation de l’enseignant, dans la mesure où les indications données ne se veulent pas prescriptives. On peut donc tout à fait envisager de traiter cette question à travers l’étude d’un roman d’aventures, faisant ainsi le lien avec l’objet d’étude « le voyage et l’aventure : pourquoi aller vers l’inconnu ? ». Par exemple, l’étude du roman anglais Robinson Crusoé, écrit par Daniel Defoe au début du XVIIIe siècle, offrira l’occasion d’interroger ce rapport si particulier de l’humanité à la nature. L’être humain fait, bien évidemment, partie de la nature mais il s’en distingue car il est aussi être de culture. À la fois dans et en dehors, il ne cesse de vouloir dominer son environnement pour améliorer son confort, garantir sa sécurité ou bien encore tirer profit de l’exploitation des ressources naturelles. Mais jusqu’où peut-il aller ? Cette domestication de la nature ne risque-t-elle pas de se retourner contre lui ? L’émergence actuelle de nombreux débats autour de la question écologique laisse entrevoir une humanité hésitante. Serions-nous dans une impasse ? Devrions-nous changer de paradigme ? Mais, au juste, comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi l’être humain cherche-t-il à maîtriser la nature ? Peut-on survivre sans la domestiquer ? Et d’ailleurs, parvient-on réellement à soumettre la nature à notre volonté ? Ne nous adaptons-nous pas plutôt à elle ?

Plan de la séquence 5ème Robinson Crusoé survivre dans la nature

1. La robinsonnade : un roman d’aventures

Alexandre Selkirk, un corsaire écossais, survécut, pendant quatre ans et quatre mois, seul sur une île où il avait été abandonné, à sa demande, par le reste de son équipage. Daniel Defoe se serait inspiré de la vie de ce marin pour écrire son roman d’aventures Robinson Crusoé, qu’il publie en 1719. On ne retient généralement qu’une partie seulement de ce récit de la vie fictive d’un naufragé, mené par un narrateur homodiégétique. En effet, les aventures insulaires de Robinson Crusoé ne sont qu’une parenthèse dans le roman. Le récit comporte en réalité un avant et un après.

Robinson Crusoé sur son radeau

Carl Offterdinger, Robinson, 1898

Dans la première partie du roman, Robinson Crusoé décide de devenir marin, contre l’avis de ses parents. Son navire est attaqué par des pirates et Robinson devient un esclave. Il réussit finalement à s’évader et se retrouve au Brésil où il achète des terres. Il devient alors le propriétaire d’une plantation prospère de tabac et de cannes à sucre. Mais Robinson se laisse convaincre de participer à la traite négrière et il embarque pour l’Afrique, espérant pouvoir s’enrichir davantage en faisant travailler des esclaves dans sa plantation. Pris dans une tempête, son navire fait naufrage. Robinson est alors le seul survivant de son équipage. Rejeté sur une île par les vagues, il y organise sa survie et y passe vingt-huit ans. Des autochtones cannibales se rendent régulièrement sur cette île et c’est ainsi qu’il rencontre Vendredi, un autochtone dont il fait son esclave. Il est finalement secouru par un navire anglais mais, avant de quitter l’île, il doit aider le capitaine à venir à bout d’une mutinerie. Et ses aventures ne s’arrêtent pas là, car Robinson voyage ensuite en Espagne et en France…

Robinson Crusoé est donc bien un roman d’aventures, au pluriel !

Le roman d’aventures se caractérise par un souci relatif du réalisme et de la vraisemblance. Il s’appuie plutôt sur un enchaînement des péripéties et un renouvellement continu du suspense. L’action prime donc sur le cadre et la psychologie des personnages. Ce genre littéraire se subdivise en une multitude de sous-genres, dont la robinsonnade.

En effet, dès sa publication, le roman de Defoe a suscité un véritable enthousiasme et de nombreux auteurs ont revisité son intrigue sous un angle nouveau. Dans une robinsonnade, le protagoniste se retrouve isolé, généralement sur une île déserte. Il ne peut plus communiquer avec ses pairs et doit survivre, loin de la civilisation, souvent dans un environnement hostile. Si la base est commune, les intentions des auteurs divergent cependant.

Ainsi, Le Robinson suisse a été écrit par le pasteur Johann David Wyss pour ses enfants. Or, dès le premier chapitre du roman, on sent l’importance des dimensions moraliste et pédagogique de l’œuvre. Les aventures de la famille helvète servent en réalité de prétextes à des leçons de sciences naturelles et certaines pages ressemblent presque à une encyclopédie pour enfants.

Dans L’Île mystérieuse, Jules Verne souhaite également transmettre un savoir technique et scientifique aux jeunes lecteurs.

Sa Majesté des mouches, de William Golding, se présente davantage comme une réflexion sur la nature humaine et sur le fonctionnement du collectif. En effet, il met en scène un groupe d’écoliers, isolés sur une île après un accident d’avion. Ceux-ci développent une organisation tribale et violente.

Dans Vendredi ou la Vie sauvage, Michel Tournier met en scène un Robinson qui, après avoir administré son île à l’image du Robinson de Daniel Defoe, se tourne vers une vie plus contemplative et rejette peu à peu la civilisation pour effectuer un retour à la nature. Il réalise en effet qu’il a beaucoup à apprendre de Vendredi et se laisse initier à la vie sauvage.

Enfin, certaines œuvres de science-fiction, et plus particulièrement les productions post-apocalyptiques, exploitent et déclinent le concept de la robinsonnade.

2. Robinson Crusoé et l’état de nature

Au XVIIIe siècle, l’exploration du monde et les récits de voyage des navigateurs confrontent les européens à la diversité des cultures humaines. D’autres manières de vivre ensemble se dévoilent et soulignent les défauts de notre propre société occidentale. Peu à peu, le mythe du bon sauvage se construit et se répand. Cela ne manque pas d’interpeller les philosophes des Lumières et certains se prennent même à fantasmer une humanité à l’état de nature, c’est-à-dire dans une situation, purement imaginaire et théorique, où elle n’aurait pas encore fait société. Les individus seraient alors sans doute préservés des inégalités, des injustices et des vices. Leur vie, plus simple, ne serait dictée que par la douceur d’être au monde et leurs besoins seraient comblés par une nature bienveillante et généreuse.

Je le vois se rassasiant sous un chêne, se désaltérant au premier ruisseau, trouvant son lit au pied du même arbre qui lui a fourni son repas ; et voilà ses besoins satisfaits.

Jean-Jacques RousseauDiscours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu’ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes, à se parer de plumes et de coquillages, à se peindre le corps de diverses couleurs, à perfectionner ou à embellir leurs arcs et leurs flèches, à tailler avec des pierres tranchantes quelques canots de pêcheurs ou quelques grossiers instruments de musique, en un mot tant qu’ils ne s’appliquèrent qu’à des ouvrages qu’un seul pouvait faire, et qu’à des arts qui n’avaient pas besoin du concours de plusieurs mains, ils vécurent libres, sains, bons et heureux autant qu’ils pouvaient l’être par leur nature, et continuèrent à jouir entre eux des douceurs d’un commerce indépendant : mais dès l’instant qu’un homme eut besoin du secours d’un autre ; dès qu’on s’aperçut qu’il était utile à un seul d’avoir des provisions pour deux, l’égalité disparut, la propriété s’introduisit, le travail devint nécessaire et les vastes forêts se changèrent en des campagnes riantes qu’il fallut arroser de la sueur des hommes, et dans lesquelles on vit bientôt l’esclavage et la misère germer et croître avec les moissons.

Jean-Jacques RousseauDiscours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

Robinson Crusoé devient alors un mythe. Ce personnage fascine car il incarne ce que pourrait être un retour à l’état de nature. D’ailleurs, aux yeux de Rousseau, la lecture de ce roman d’aventures est une quasi-nécessité pédagogique.

Robinson Crusoé dans son île, seul, dépourvu de l’assistance de ses semblables et des instruments de tous les arts, pourvoyant cependant à sa subsistance, à sa conservation, et se procurant même une sorte de bien-être, voilà un objet intéressant pour tout âge, et qu’on a mille moyens de rendre agréable aux enfants. Voilà comment nous réalisons l’île déserte qui me servait d’abord de comparaison. Cet état n’est pas, j’en conviens, celui de l’homme social ; vraisemblablement il ne doit pas être celui d’Émile : mais c’est sur ce même état qu’il doit apprécier tous les autres. Le plus sûr moyen de s’élever au-dessus des préjugés et d’ordonner ses jugements sur les vrais rapports des choses, est de se mettre à la place d’un homme isolé, et de juger de tout comme cet homme en doit juger lui-même, eu égard à sa propre utilité.

Jean-Jacques RousseauÉmile, ou De l'éducation, livre III

Robinson Crusoé : naufragé ou colon ?

Robinson Crusoe sur son île

Alexander Frank Lydon, Robinson Crusoé, 1865

Robinson Crusoé raconte l’histoire d’un naufragé qui organise sa survie, seul sur une île déserte. La relation de l’être humain à la nature est donc au cœur de cette œuvre. Mais le personnage principal retourne-t-il pour autant à l’état de nature ? Pas vraiment. À y regarder de plus près, on s’aperçoit que Robinson Crusoé ne s’adapte pas à son nouvel environnement. Au contraire, il continue de vivre comme un Européen et ne s’émancipe pas de ses codes civilisationnels. Ainsi, par exemple, contrairement aux autochtones qui interviennent dans le roman, Robinson explique qu’il ne saurait rester totalement nu sur son île. Sa pudeur, et sans doute son éducation chrétienne, l’empêche de se laisser aller à la nudité. Il continue donc de couvrir son corps, prétextant que ses chemises le protègent du soleil. Il désigne d’ailleurs ceux qui paraissent nus avec le terme employé à cette époque : ce sont des « sauvages ». De même, lorsqu’il rencontre Vendredi, malgré des années de solitude, il n’envisage qu’un rapport de domination et il fait de cet autochtone son esclave, reproduisant ainsi le schéma colonial.

Il faut dire que Robinson n’est pas vraiment reparti de zéro. L’épave de son navire a échoué à quelques mètres de l’île et il parvient aisément à s’y approvisionner, du moins dans un premier temps. Il y trouve tout ce qui lui est nécessaire pour vivre en Européen : des matériaux et des outils pour bâtir sa hutte et ses palissades, des semences pour démarrer ses cultures, des vêtements, de l’encre pour écrire… Mais surtout des armes et de la poudre ! Robinson est finalement plus un colon qu’un naufragé démuni.

La nature au service de l’être humain ?

Robinson et les chèvres

Carl Offterdinger, Robinson, 1898

Par ailleurs, le roman offre une vision anthropocentrique de la nature. Comme un paradis terrestre, elle semble offrir au naufragé tout ce dont il a besoin. Ainsi, après le naufrage, Robinson n’a qu’à marcher quelques mètres pour trouver de l’eau douce. Il constate très rapidement qu’il n’y a aucun prédateur féroce sur l’île. Souhaite-t-il cultiver des céréales ? La terre se révèle tout à fait fertile. Veut-il se lancer dans l’élevage ? Fort heureusement, l’île est peuplée de chèvres dociles…

N’exagérons rien cependant, Robinson avoue que tout n’est pas si facile. Il fait preuve de patience et de persévérance car, par manque d’expérience, il échoue souvent dans ce qu’il entreprend. Néanmoins, il finit toujours par réussir car il observe la nature et apprend de ses erreurs. C’est donc bien lui qui s’adapte à la nature et non l’inverse. Toutefois, il ne s’adapte pas pour vivre en harmonie avec son environnement mais plutôt pour neutraliser les aspects qui lui déplaisent. Ainsi, mousquet à l’épaule, il protège son champ des animaux nuisibles qui voudraient se nourrir de ses céréales. Partout, il bâtit des palissades et des clôtures pour faire reculer la nature.

Presque malgré lui, Robinson est cependant contraint d’évoluer et d’envisager autrement son rapport aux choses et à la consommation. En effet, puisque son île est un espace limité, les ressources ne sont pas infinies. Robinson doit donc composer avec la nécessité d’un usage raisonné et durable des ressources dont il dispose. Tout d’abord, il recycle tout ce qu’il a trouvé dans l’épave du navire. Par ailleurs, il prend rapidement conscience qu’il ne sert à rien d’entrer dans une logique de surproduction et d’accumulation des ressources. Il comprend que seul ce qu’il utilise vraiment est nécessaire et lui procure du bonheur. Il évite donc le gaspillage, réservant ses efforts et son labeur aux choses qui lui sont véritablement utiles. Toutefois, ce roman reste empreint de l’idéologie individualiste et bourgeoise du XVIIIe siècle. Il faut donc se méfier d’une relecture moderne et écologique. Robinson n’est pas le chantre d’une économie éthique et durable !

3. De l’utopie insulaire à l’idéologie libérale

L’utopie est un « non-lieu » (en grec ο est une négation et τοπος signifie « le lieu ») ou plutôt un lieu de tous les possibles où tout est à construire. Elle se présente comme un outil théorique et réflexif qui tend à critiquer l’idéologie dominante. L’idéologie enferme, alors que l’utopie libère et fait rêver. Les robinsonnades apparaissent comme un cadre propice aux utopies car les personnages se retrouvent isolés, coupés de la civilisation, dans des espaces vierges et clos. Dans ce laboratoire idéal et imaginaire, tabula rasa ou presque, un auteur peut à loisir réinventer le monde et la société.

Robinson Crusoé n’est cependant pas une utopie politique car il s’agit d’une aventure individuelle, qui exclut donc la réflexion politique qui, elle, suppose un collectif.

Robinson et Vendredi

Alexander Frank Lydon, Robinson Crusoé, 1865

Le schéma narratif des péripéties insulaires reproduit l’histoire de l’humanité : Robinson Crusoé se sédentarise en construisant une hutte, fait du feu, fabrique des objets, apprend l’agriculture puis l’élevage… À chaque fois qu’il franchit une nouvelle étape, Robinson doit relever de nouveaux défis qui justifient la domestication progressive de son environnement. Il gagne en confort de vie, devient de plus en plus autonome, mais reste toutefois dépendant de la nature qui l’entoure et qu’il exploite.

Lors de la publication de Robinson Crusoé, l’Angleterre s’inscrit dans un contexte colonial et le libéralisme est en plein essor. Le roman de Daniel Defoe est donc le reflet des valeurs d’une société marchande. D’ailleurs, si Robinson est un naufragé, c’est qu’il a voulu s’enrichir plus vite grâce à l’esclavagisme. Travailleur, persévérant et discipliné, Robinson Crusoé optimise sans cesse son temps pour n’accomplir que des tâches utiles pendant son séjour sur l’île. En devenant cultivateur, puis éleveur, il s’inscrit dans une démarche de croissance exponentielle quasi productiviste. Il ne cesse d’agrandir ses champs et son troupeau.

Par ailleurs, le roman offre une conception idéalisée du travail. Comme Robinson est seul, il n’y a ni compétition ni exploitation des travailleurs. Sur l’île, le travail n’a pas pour dessein la recherche du profit. Cela n’aurait aucun sens dans un tel contexte. En revanche, Robinson ne doit son salut qu’à son labeur. Le travail est donc ce qui permet à l’être humain d’assurer, par lui-même, sa propre subsistance.

Cette dimension libérale de l’œuvre n’a d’ailleurs pas échappé à Karl Marx, qui ne partageait pas du tout l’enthousiasme de Rousseau pour ce roman. Selon lui, l’erreur de Rousseau était de penser l’état de nature à travers un individu isolé, sous l’influence de l’individualisme véhiculé par la doctrine libérale, oubliant que l’être humain est, et a toujours été, un animal social.

Puisque l’économie politique aime les Robinsonnades, visitons d’abord Robinson dans son île. Modeste, comme il l’est naturellement, il n’en a pas moins divers besoins à satisfaire, et il lui faut exécuter des travaux utiles de genre différent, fabriquer des meubles, par exemple, se faire des outils, apprivoiser des animaux, pêcher, chasser, etc. [...] La nécessité même le force à partager son temps entre ses occupations différentes. Que l’une prenne plus, l’autre moins de place dans l’ensemble de ses travaux, cela dépend de la plus ou moins grande difficulté qu’il a à vaincre pour obtenir l’effet utile qu’il a en vue. L’expérience lui apprend cela, et notre homme qui a sauvé du naufrage montre, grand-livre, plume et encre, ne tarde pas, en bon Anglais qu’il est, à mettre en note tous ses actes quotidiens. Son inventaire contient le détail des objets utiles qu’il possède, des différents modes de travail exigés par leur production, et enfin du temps de travail que lui coûtent en moyenne des quantités déterminées de ces divers produits.

Karl MarxLe Capital, tome I, première section, chapitre I, IV

4. La robinsonnade : un genre à la mode ?

Au-delà de ces considérations politiques, les robinsonnades rencontrent sans doute un succès auprès des lecteurs car elles mettent en scène la relation de l’être humain à la survie. Que deviendrions-nous sans le confort de la civilisation ? Pourrions-nous répondre à nos besoins fondamentaux : nous loger et nous nourrir ? Par ailleurs, les robinsonnades offrent la possibilité de prendre du recul, pour revenir à l’essentiel, dans une société dont les rouages sont devenus si complexes qu’ils peuvent sembler opaques, voire insensés. Le retour à la nature apparaît comme une quête de sens et d’essence. Enfin, l’intérêt pour les robinsonnades se nourrit de ce qui est aujourd’hui devenu un fantasme à une époque où le monde entier est cartographié et exploré depuis des satellites : découvrir et vivre sur une île déserte.

De nombreuses émissions de télé-réalité surfent d’ailleurs sur cette vague : Koh-Lanta (jeu inspiré de l’émission suédoise Expedition Robinson, également connue sous le nom de Survivor dans de nombreux pays), The Island, ou bien encore Retour à l’instinct primaire

L’intérêt que suscitent ces programmes télévisuels est à rapprocher d’un autre phénomène : le développement du survivalisme. Sous l’impulsion de thèses complotistes et eschatologiques, les survivalistes se préparent à la fin du monde en apprenant des techniques de survie.

Ce mouvement prend de l’ampleur et dépasse aujourd’hui le cercle des complotistes. Ainsi, les néosurvivalistes, adeptes de la collapsologie, se préparent quant à eux à l’effondrement, imminent selon certains d’entre eux, de la civilisation industrielle.

Mathieu

Après avoir été professeur de lettres classiques pendant 11 ans, je suis devenu auteur de livres numériques en auto-édition. Par ailleurs, je publie sur ce blog des articles en lien avec l’histoire littéraire et la didactique des lettres.