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Paul-Albert Laurens, Oh !… Délabyrinthez vos sentiments !, 1910

En classe de 4ème, le programme de français recommande la lecture et l’étude d’une pièce de théâtre qui permet d’interroger l’expression et les nuances du sentiment amoureux. Cette séquence s’inscrit dans le cadre de l’objet d’étude « dire l’amour » et vient compléter l’étude du registre lyrique dans un groupement de poèmes. Le programme préconise l’étude d’un drame pour la période du XIXe siècle, sans toutefois réduire explicitement le corpus au courant romantique. Or, Cyrano de Bergerac répond à de nombreuses caractéristiques de ce genre, bien que l’auteur, Edmond Rostand, définisse lui-même sa pièce comme une « comédie héroïque ». En outre, l’intrigue semble idéale pour aborder cette thématique du programme : la pièce met en scène un triangle amoureux composé d’un personnage qui sait parler d’amour, d’un autre qui en est incapable et d’une jeune femme qui ne demande qu’à se laisser séduire par les mots. Par ailleurs, cette œuvre est un des plus gros succès populaires de la littérature française, avec deux scènes illustres : la tirade du nez et la scène du balcon. Le remarquable travail de la langue effectué par l’auteur permettra à l’enseignant de faire découvrir aux élèves les caractéristiques du registre lyrique. On interrogera également en classe les difficultés liées à l’expression du sentiment amoureux. Dès lors, comment dire l’amour avec éloquence ? Quels procédés stylistiques peuvent nous y aider ?

Plan de la séquence 4ème : Cyrano de Bergerac

1. La gloire miraculeuse d’un écrivain

La fin du XIXe a été marquée par un événement littéraire hors norme. Le 28 décembre 1897, Edmond Rostand dévoile au public parisien sa pièce intitulée Cyrano de Bergerac. Lui-même, qui s’attendait à essuyer un cinglant échec, fut le premier surpris de l’engouement fou des spectateurs. La veille de la première, il se demandait encore s’il n’était pas préférable de supprimer la tirade du nez. Il présenta même ses excuses au talentueux Constant Coquelin, qui tenait le rôle-titre, pour l’avoir entraîné dans cette désastreuse aventure. Pourtant, le succès fut immédiat, au point qu’on parlait déjà à l’époque d’un « miracle Cyrano ». La presse se montra dithyrambique et le public adula le jeune auteur de vingt-neuf ans. Au cours de l’année 1898, le texte de la pièce fut réédité cinq fois et se vendit à 150 000 exemplaires ! Il y eut ensuite environ 1 400 représentations de Cyrano de Bergerac, rien qu’à Paris, entre 1898 et la mort de son auteur, en 1918.

Lucien Métivet, Prochainement Cyrano de Bergerac, affiche de la tournée Moncharmont et M. Luguet, 1898

Il y a de quoi surprendre dans la mesure où l’intrigue de la pièce est très librement inspirée de la vie de l’écrivain libertin Savinien de Cyrano de Bergerac, contemporain de Molière, qui était aussi un soldat renommé et dont le nom est passé à la postérité davantage que l’œuvre, justement grâce au texte écrit par Edmond Rostand. Pour le grand public, le personnage de fiction a éclipsé la véritable histoire de son inspirateur.

Il faut néanmoins reconnaître que la pièce pouvait séduire un large public. Dans une époque marquée par des grèves ouvrières et le développement du syndicalisme, les classes populaires apprécièrent l’esprit libertaire d’un Cyrano qui s’oppose aux puissants. Les bourgeois, quant à eux, se réjouirent du respect de la moralité chrétienne : Roxane et Christian se marient alors qu’ils viennent à peine d’échanger leur premier baiser, puis Roxane, une fois veuve, se retire dans un couvent et reste fidèle à son époux.

Trois espèces de spectateurs composent ce qu’on est convenu d’appeler le public : premièrement, les femmes ; deuxièmement, les penseurs ; troisièmement, la foule proprement dite. Ce que la foule demande presque exclusivement à l’œuvre dramatique, c’est de l’action ; ce que les femmes y veulent avant tout, c’est de la passion ; ce qu’y cherchent plus spécialement les penseurs, ce sont des caractères. [...] Tous veulent un plaisir, mais ceux-ci, le plaisir des yeux ; celles-là, le plaisir du cœur ; les derniers, le plaisir de l’esprit.

Victor HugoPréface de Ruy Blas, 1838

Le contexte politique influença la réception de l’œuvre. Tout d’abord, le principe de l’héroïsme par le sacrifice de soi résonne profondément dans une France humiliée par la défaite de 1870. Par ailleurs, à cette époque, les Français se déchirent et ne parlent que de l’affaire Dreyfus. Émile Zola publie son « J’accuse… ! » deux semaines après la première représentation de Cyrano. Dans ce contexte, certains spectateurs n’ont pu s’empêcher de faire un lien, à tort ou à raison, entre la pièce de Rostand, qui s’était déclaré Dreyfusard, et l’Affaire qui occupait tous les esprits. En effet, le cinquième acte tourne autour d’une lettre attribuée à un homme mais écrite par un autre… Mais Cyrano a un grand nez, comme les personnages des caricatures antisémites publiées à cette époque. Chacun trouve donc dans la pièce de quoi alimenter sa propre position.

On peut aussi envisager que l’origine du succès de la pièce soit liée au fait que, dans Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand utilise différents ingrédients qui ont permis à ses prédécesseurs de créer des chefs-d’œuvre. Aussi, dans les milieux élitistes et intellectuels, sans doute par snobisme, très rapidement la pièce Cyrano de Bergerac est vue comme une supercherie et son auteur comme un simple imitateur. L’œuvre est dédaignée et considérée comme du théâtre populaire. Il est d’ailleurs frappant de noter qu’encore aujourd’hui le chef d’œuvre de Rostand est bien souvent boudé par les universitaires et qu’on réserve son étude aux collégiens.

2. Les mots au cœur d’un triangle amoureux

Paul-Albert Laurens, Pendant que je restais en bas, dans l’ombre noire, d’autres montaient cueillir le baiser de la gloire !, 1910

L’intrigue de la pièce repose sur deux piliers du théâtre français : le travestissement et le triangle amoureux. L’acte III, central, est consacré à des scènes amoureuses – dont la fameuse scène dite du balcon – qui donnent lieu à plusieurs quiproquos. La pièce interroge en effet la difficulté à se comprendre, qui s’enracine dans les non-dits et la pudeur, quand il s’agit d’amour. Comment dire l’amour avec une éloquence à la hauteur de la force de la passion ressentie ? Telle est la problématique du séduisant Christian qui est bien incapable de parler d’amour, sans doute par manque de confiance en lui puisqu’il se trouve « sot », ce que pourtant rien ne confirme dans la pièce. Comment dévoiler ses sentiments sans se compromettre, sans risquer un échec qui serait blessant et dévastateur ? Telle est la problématique de l’éloquent Cyrano qui est complexé par la taille de son nez et se trouve laid.

On observe donc une dualité inversée des personnages de Christian et Cyrano : le sublime de l’un est le grotesque de l’autre. Cela permet d’ancrer ces personnages dans une humanité vraisemblable, sans en faire toutefois des antihéros. Ainsi, le spectateur peut s’identifier.

Le réel résulte de la combinaison toute naturelle de deux types, le sublime et le grotesque, qui se croisent dans le drame, comme ils se croisent dans la vie et dans la création. Car la poésie vraie, la poésie complète, est dans l’harmonie des contraires.

Victor HugoPréface de Cromwell, 1827

Paul-Albert Laurens, Et dites-moi, pendant que j’ôte un peu le sang, 1910

Christian, incapable de discourir sur ses sentiments, se réfugie dans la recherche d’un amour physique, faisant part à plusieurs reprises de son ardent désir d’embrasser Roxane. Mais celle-ci, par pudeur et bienséance, réfrène son prétendant. Elle se présente comme une précieuse mais son attachement à l’esprit et à l’éloquence semble tout de même bien superficiel. En effet, elle succombe au charme de Christian alors qu’elle ne lui a encore jamais parlé, comme elle le confesse à Cyrano dans la scène 6 de l’acte II. De même, lorsque Cyrano, qu’elle pense être Christian, lui demande de refuser de lui accorder un baiser, la didascalie « un peu déçue » révèle un décalage entre ce que la jeune femme dit et ses attentes réelles.

La relation entre Cyrano et Roxane mêle, quant à elle, amour et amitié. Elle se forge dans la discussion. Tous deux se connaissent depuis l’enfance et entretiennent une grande complicité. Cyrano est le confident de Roxane qui prend soin de lui, pansant par exemple ses blessures dans la scène 6 de l’acte II. De même, lorsqu’elle se retire dans un couvent, après la mort de Christian, Cyrano lui reste fidèle et lui rend assidûment une visite hebdomadaire au cours de laquelle ils discutent (« Ce vieil ami, pour moi, remplace les gazettes. », V, 2).

3. Des registres variés : du lyrisme au comique

Cyrano, se faisant passer pour Christian, exprime, dans de nombreuses tirades, ses propres sentiments : son amour bien sûr, mais aussi ses doutes, sa peur d’être rejeté et sa souffrance, que l’auteur fait remonter à l’enfance. Cyrano confesse en effet qu’il n’a pas connu l’amour maternel (« J’ignorais la douceur féminine. Ma mère / Ne m’a pas trouvé beau. Je n’ai pas eu de sœur. / Plus tard, j’ai redouté l’amante à l’œil moqueur. », V, 6). L’étude de ces tirades permettra de définir les caractéristiques stylistiques du registre lyrique. En effet, Edmond Rostand convoque avec abondance les phrases exclamatives, les interjections et les hyperboles. L’auteur, qui recherche le raffinement de l’éloquence, utilise de surcroît une langue soutenue dans laquelle foisonne l’imparfait du subjonctif.

Le lyrisme se déploie donc dans les tirades du personnage éponyme comme si ces répliques étaient des poèmes élégiaques. Leur force vient sans doute du fait qu’on peut lire, à travers les mots de Cyrano, un lyrisme personnel et intime d’Edmond Rostand qui partage avec les spectateurs sa propre mélancolie, sa peur de déplaire et de paraître ridicule.

Il y a en effet de nombreux points communs entre le personnage principal et l’auteur. Comme son personnage éponyme, il a entretenu une relation épistolaire intense et abondante avec la poétesse Rosemonde Gérard, sa future épouse. Toute sa vie a été tournée vers la littérature et le travail d’écriture. Il se passionnait notamment pour le théâtre et la poésie. Enfin, Edmond Rostand, lui aussi, est complexé par son physique, notamment son visage et tout particulièrement son nez aquilin. Il souffre par ailleurs d’un considérable manque de confiance en lui-même qui lui gâche la vie. Ainsi, Cyrano est le double d’Edmond Rostand et sa pièce revêt parfois une dimension autobiographique.

On pourrait penser que son succès lui aura démontré l’étendue de son talent et lui aura permis de mener une vie plus apaisée, mais bien au contraire ! Alors qu’il avait toujours souhaité être un écrivain reconnu, il vit le succès de Cyrano comme une malédiction. En effet, redoutant d’être considéré comme un imposteur dans l’histoire littéraire, il a le sentiment de ne plus pouvoir écrire un texte qui soit suffisamment digne d’être publié et à la hauteur des attentes du public. De même, il a honte de ses écrits précédents et cherche à les faire oublier.

Un jour, allez, je ferai une vraiment bonne pièce en vers. Et alors, me suffit de celle-là pour me rendre célèbre et classer dans les écrivains. Car c'est ça [...] que pour moi [...] je veux être : un écrivain...

Edmond RostandLettre à Rosemonde Gérard, le 28 août 1888

Il n’est donc pas seulement question d’amour dans Cyrano. Les répliques du personnage principal prennent parfois une dimension pathétique. Un équilibre est toutefois rétabli grâce à l’emploi, avec justesse, de procédés comiques : de gestes, de mots, de situation mais aussi de caractère.

Cyrano étant un soldat, et faisant preuve de « panache », on trouvera aussi certains passages aux accents épiques.

Avant dernière scène de « Cyrano de Bergerac » au Théâtre de la Porte Saint-Martin, L’Illustration, 8 janvier 1898

Enfin, l’œuvre s’appuie également sur une dimension tragique. En effet, le personnage de Cyrano que, dans la scène 2 de l’acte I, ses amis présentent comme sujet à l’exagération et donc à l’hubris, est déchiré entre son devoir et sa passion. Il se condamne lui-même au silence et au sacrifice par le pacte qu’il initie avec Christian. Dès lors, après la mort de Christian, il y aurait une forme de déshonneur à tout avouer (« C’est fini, jamais plus je ne pourrai le dire !« , IV, 10). Comment le faire sans risquer de trahir le pacte conclu et sans salir la mémoire du défunt ? D’ailleurs, lorsque Roxane découvre, trop tard, la vérité, Cyrano nie et résiste. En outre, lui dont le visage est si laid, comment pourrait-il être aimé de la belle Roxane ? Son amour semble interdit, presque monstrueux. Enfin, le dénouement est digne d’une tragédie. La mort inéluctable du protagoniste est annoncée dès l’acte III (« Il ne me reste / Qu’à mourir maintenant ! », III, 7). Elle intervient finalement dans un couvent, un lieu qui relève donc du sacré. Cyrano se condamne lui-même, ne pouvant renoncer à voir celle qu’il aime (« Il s’est tué, Madame, en se levant !« , V, 6).

4. La question du genre littéraire

Avec Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand fait une proposition audacieuse au public en écrivant un drame en vers à une époque où triomphent le vaudeville et le théâtre de boulevard. On peut donc voir en lui un héritier des Romantiques. Il est d’ailleurs un admirateur de leur chef de fil, Victor Hugo, qu’il considère comme un modèle. Comme les Romantiques, Edmond Rostand travaille l’écriture à partir de l’alexandrin qu’il déstructure en jouant avec les césures et les enjambements, tout en recherchant les rimes riches. Il varie les niveaux de langue sans omettre parfois la familiarité.

Toutefois, lorsque Rostand écrit Cyrano de Bergerac, le mouvement romantique s’est éteint depuis déjà un demi-siècle. Inscrire cette œuvre dans ce courant littéraire peut donc sembler anachronique, d’où l’impression que cette pièce se situe en dehors du cours de l’histoire littéraire. Néanmoins, on ne peut nier que son intrigue est bien loin des principes positivistes du réalisme ou du naturalisme. Ce décrochage chronologique explique sans doute en partie que cette œuvre, ainsi solitaire, soit si occultée dans les milieux universitaires.

On notera toutefois que le drame romantique s’inscrivait dans une dimension solennelle, sérieuse, alors qu’Edmond Rostand a franchement recours aux procédés comiques en mainte occasion.

Par ailleurs, l’auteur définit lui-même sa pièce, non comme un drame romantique mais comme une « comédie héroïque ». Il établit ainsi un lien avec les romans et comédies de cape et d’épée, genres en vogue au XIXe siècle, qui ont notamment nourri l’imaginaire d’Alexandre Dumas et de Théophile Gautier. Par ailleurs, cet univers chevaleresque, au théâtre, renvoie au Cid de Pierre Corneille, auteur qui, face à Jean Racine, avait la faveur de Victor Hugo et des Romantiques.

5. Intertextualité : un hommage à la littérature ?

D’après une aquarelle d’Albert Besnard, Je l’attendrai debout, et l’épée à la main !, 1910

À la lecture de Cyrano de Bergerac, on est frappé par l’abondance des références littéraires qui, en outre, influencent l’œuvre. Sans en dresser une liste exhaustive, on peut en citer quelques-unes.

Par exemple, le personnage de Cyrano répond à l’idéal chevaleresque : honnête, sincère, généreux, il se bat pour ce qu’il estime juste et se montre loyal envers sa dame avec laquelle il entretient une relation qui s’apparenterait presque à un amour courtois. Cyrano est donc mû par l’héroïsme d’une part, l’amour d’autre part, ou autrement dit « le laurier et la rose » (V, 6). Il partage l’idéal chevaleresque avec Don Quichotte auquel Edmond Rostand fait référence à deux reprises. Cyrano le considère comme un modèle (« Je l’ai lu, / Et me découvre au nom de cet hurluberlu. », II, 7) et le rapprochement se poursuit dans la scène finale lorsque le protagoniste, mourant sans se départir de son panache, se bat contre des allégories (« Il fait des moulinets immenses et s’arrête haletant. » V,6).

Une autre intertextualité participe à inscrire Cyrano dans une filiation héroïque. Après la disparition de Christian, Roxane, comme Pénélope dans l’Odyssée, occupe ses journées à tisser. Par ailleurs, la longue didascalie qui ouvre l’acte V mentionne une ellipse temporelle de quinze années. Enfin, comme Pénélope qui ne reconnaît pas Ulysse lorsqu’il revient au palais d’Ithaque déguisé en mendiant, Roxane ne reconnaît ni la voix de Cyrano sous le balcon ni sa manière de parler.

Henriot, Aventures prodigieuses de Cyrano de Bergerac, 1900

Au sujet de l’intertextualité, dans la dernière scène de la pièce, l’auteur évoque un débat littéraire qui concerne Les Fourberies de Scapin. Ainsi, Molière aurait repris à Savinien de Cyrano de Bergerac la réplique « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » (II,7) en s’inspirant de la scène 4 de l’acte II de la pièce intitulée Le Pédant joué. Par ailleurs, si, dans la pièce d’Edmond Rostand, Cyrano meurt suite à un attentat, le vrai Savinien de Cyrano de Bergerac est quant à lui mort à cause d’un accident : une « pièce de bois » serait tombée sur sa tête alors qu’il marchait dans la rue. Certains ont d’ailleurs voulu voir un écho à cette fin tragique dans la dernière fourberie de Scapin. Toutefois, il est plus probable que Molière ait fait référence à la mort du tragique grec Eschyle, à qui on avait prédit qu’il mourrait en recevant un objet sur la tête. Or, un aigle lâcha une tortue alors qu’il volait au-dessus de son crâne. Cette anecdote était très connue au XVIIe siècle. D’ailleurs, Jean de La Fontaine l’évoque aussi dans sa fable intitulée L’horoscope. On l’utilisait alors pour montrer qu’on ne peut échapper à son destin, ou plutôt à la Providence.

Même précaution nuisit au poète Eschyle.
Quelque devin le menaça, dit-on,
De la chute d’une maison.
Aussitôt il quitta la ville,
Mit son lit en plein champ, loin des toits, sous les cieux.
Un aigle, qui portait en l’air une tortue,
Passa par là, vit l’homme, et sur sa tête nue,
Qui parut un morceau de rocher à ses yeux,
Étant de cheveux dépourvue,
Laissa tomber sa proie afin de la casser :
Le pauvre Eschyle ainsi sut ses jours avancer.

Jean de La Fontaine"L'horoscope", Fables, VIII, 16, 1678
  • Clémence Caritté et Joël July, Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, Atlande, Clefs concours, 2021
  • Sophie Jama, Cyrano de Bergerac héros d’une mythologie de la France, La pièce d’Edmond Rostand passée au crible de la sociocritique, 2012. https://hdl.handle.net/1866/8772
  • Cynthia Paris, Le laurier et la rose : regard mythocritique sur la pièce Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, 2022. https://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/10297

Mathieu

Après avoir été professeur de lettres classiques pendant 11 ans, je suis devenu auteur de livres numériques en auto-édition. Par ailleurs, je publie sur ce blog des articles en lien avec l’histoire littéraire et la didactique des lettres.